LES FRÈRES DUBOIS | Créateurs d'Émotions Fortes

LES FRÈRES DUBOIS
NOUVEL ALBUM !
CD 10 titres / Digipack 2 volets / livret 12 pages

LES FRÈRES DUBOIS

JEAN-FRANÇOIS MORANGE & NICOLAS BOCQUEL

Voila un duo qui mérite le détour. Assister au spectacle proposé par Les Frères Dubois – Jean-François Morange et Nicolas Bocquel à la ville – est une expérience unique.Ou plutôt, pour rester dans le ton de cette paire déjantée, vraiment tunique. Exceptionnelle et bien habillée. Loin des vieilles stars hexagonales dont on nous rebat les oreilles, il existe des pépites aux éclats singuliers qu’il faut se donner la peine de découvrir. Les Frères Dubois en font partie. Leur spectacle est un moment de pure alchimie.

Des textes ciselés aux accents mélancoliques réhaussés par une pointe de dérision dansent sur des lignes mélodiques légères et addictives. Entre les chansons (et dedans aussi) de l’humour décapant et décalé qui explore de manière parfaitement assumée tous les registres du genre du plus ringard au plus subtil. Et aussi de la magie, des numéros inénarrables qui promènent le spectateur dans un monde poétique et surréaliste. Toujours à la limite de la perte d’équilibre entre rires et larmes, ces faux frères sont des vrais artistes inclassables et talentueux. Pour vivre un bel instant jubilatoire, guettez leurs apparitions. Il se murmure que les prochaines pourraient avoir lieu le mois prochain. »
J.P. Gaucherel – Ouest France

VIDEO

EXTRAITS DE SPECTACLEThéâtre de La Ruche – Nantesduree : 8’55

DIAPORAMA

LES FRÈRES DUBOIS, POUR QUOI FAIRE ?

Les Frères Dubois ne sont pas nés de la dernière pluie. Partisans du tout ou rien mais aussi du rien du tout, ils intériorisent l’extérieur tout en extériorisant l’intérieur. Tâche délicate qui ne peut revenir qu’à des hommes d’expérience, qui ont vécu, qui ont vu et qui savent – « On a vécu, on a vu, et on save » affirment-ils d’ailleurs – et qui ont décidé de transmettre leur connaissance globale et particulière quant à la pratique particulière et globale de la « ouais of life », autrement dit, l’in et l’out.

A l’origine, Les Frères Dubois ne sont pas de vrais frères. Plus connus à leur début dans les MJC de la péninsule ibérique sous le nom de Los Stéopates, ils le sont devenus en s’inscrivant aux Championnats du monde de suicide à développement durable où il est nécessaire et obligatoire de se présenter en duo familial. C’est ainsi que sous leur nouveau nom, ils ont participé trois fois aux Championnats et ont terminé quatre fois deuxièmes alors que les premiers mugissaient qui au bout d’une corde, qui d’une lessiveuse, voire encore écrasés par d’horribles bachouins. Sûrs d’eux, Les Frères Dubois avaient proposé la méthode contemplative et rimbaldienne qui consistait en un cube de glace magistrale sur lequel ils se dressaient, verticalement, un nœud coulant au-dessus de leurs têtes, ce qui laissait le temps de l’attente indigestrable… Les Américains leur ont volé la première place en se faisant trancher les veines par des ours blancs gonflés à l’épsolyne… inutile de polémiquer ! Nullement dépités et guidés par La Amatela, leur bonne étoile, Les Frères Dubois sont revenus à leur art premier : la chanson, joyeuse et intempestive, et leurs refrains sont à nouveau fredonnés dans les cours d’école, les casernes et sur les routes du tour de France et de Navarre.

SOUNDCLOUD (4 titres)

L’HIBERNATION ET L’OUBLI

( Morange / Bocquel )
Inexorablement
L’hiver me pousse dans mes derniers retranchements
Derniers détours par la grand-route, derniers rebours, derniers recours
T’enfiles ta combi d’ours bien aimé/mal léché, dernier virage avant la caverne
T’allumes les veilleuses, nous y sommes maintenant
Bienvenue dans l’ombre épaisse où les gestes se noient
Dans une somnolence bienfaisante, l’hibernation et l’oubli
L’hibernation et l’oubli

Inexorablement
Les lèvres frémissent à la mise en place des rêves et du vent
T’accordes ta mémoire à celle de la longue nuit, si longue nuit
Sans conversations quotidiennes, s’éteint lentement le murmure de la vie
La compassion des étoiles, les émotions obscurcies
Tu te débarrasses (lentement) de tout ce qui empêche la légèreté
Promiscuité intelligente avec la légende de l’hibernation et l’oubli
L’hibernation et l’oubli

Inexorablement
Tu entres à pas feutrés dans les ventricules du temps
Ou bien les oreillettes, ça dépend des courants, des contretemps
Les fameux couloirs veloutés de la mélancolie bruissent faiblement
Les paupières sont lourdes, les rideaux chuintent (ou : se closent)
Apaisé le silence, apaisés les victimes, les bourreaux aussi
Dans une somnolence bienfaitrie, l’hibernation et l’oubli
L’hibernation et l’oubli
L’hibernation et l’oubli
L’hibernation

L’ART POETIQUE DE LES FRÈRES DUBOIS

Les Frères Dubois sont à la poésie ce que les tabourets sont au comptoir : des assises permettant d’ingurgiter l’envers de l’endroit et inversement. N’allez point chercher midi au Katorza, ce sont bien eux qui ont créé le concept de la poésie thermaliste au prix de sacrifices et d’efforts linguistiques inimaginables : Flaubert passait ses phrases à l’épreuve du gueuloir ! Eux, c’est sous la douche filiforme et la gueule prise dans un aérosol métérifique – système réalisant la dispersion des particules – qu’ils décantent chaque mot, chaque phrase, chaque note, et ceci trois semaines durant dans un établissement thermal particulier au cœur d’une région aride que seuls les cœurs purs et aguerris peuvent affronter… (sinon mieux vaut l’oublier).

C’est donc en cure, là-bas, qu’ils ont rencontré, la nuit, alors que les chamouffes hurlaient et volaient bas, Michel Rimbaud et Gérald Bukowski, avec qui, après plusieurs parties de petits chevaux et de nain jaune, un lien se tissa. Et c’est ensemble qu’ils rédigèrent un nouvel art poétique foncièrement jovial et bien trempé qui, après celui de Roger Boileau, fait révérence mais aussi référence à l’optimisme exacerbé de cette nouvelle race de poètes dont la rage d’exister n’a d’égal que de gagner Paris-Roubaix.

L’AMOUR BRUT

( Morange / Bocquel )
Refrain :
L’amour brut avant l’abattement
Qu’il soit de dix de vingt ou de quarante pour cent
Y a pas photo rapport à l’amour net
Vu le total des charges bonjour la prise de tête

On ne meurt pas de ses rêves on ron%e seulement
C’est pas la fin du monde juste un ajustement
Bonjour comment ça va, tellement longtemps qu’on ne s’est vus
Bizarre, non ? Comme vous dites, impression de déjà vu

– refrain –

On a l’âme chagrine plus que l’humeur chafouine
Et les plans qu’on invente confinent la naphtaline
On n’est pas Jean Gabin on n’est pas Belmondo
Mais en toute saison, juste des bonobos

– refrain –

Alors on se rabat sur ce qu’on connaît le mieux
La mélancolie conne du discours amoureux
On fait monter les eaux du canal près de l’écluse
On peint des iris jaunes sur des lèvres confuses
Et des livres s’envolent et des livres se noient
Quand l’étagère s’écroule laissant libres ses proies
La machine à poèmes est un bon alibi
Pour qui manque de couilles face à cette putain d’vie

– refrain –

L’amour brut, sha-la-la-la (x4)
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création site, graphisme et photos :
Nicolas Bocquel
www.bocquel.com